Mercredi 1 Avril : Non, ce n'est pas une blague!

J'étais face à cet espace vide où mon âme prenait plaisir à se refléter. Perdue entre un été caniculaire et un hiver glacial. Prise par la dureté de la solitude, l'encombrant néant. J'aurais milles fois donné ma vie pour la retrouver. Je suis allé chercher une grande cruche remplie de sentiments et me la suis vider sur la tête, histoire de renaître un instant. Creuser, il faut creuser. On a mis notre coeur hors de nous, on l'a enterré, il est aussi mort que toi, que moi. Mais il est là, quelque part. La volonté guide les sentiments.. Il faut vouloir le retrouver cet enfoiré de coeur, bordé de sensations en tout genre, qui éclatent à chaque instant de notre vie. Feuilles mortes sur le sol, joie à gauche, douleur à droite. Ne choisit pas le mauvais chemin. Un fou rire me hantait, il hurlait dans ma tête, des cries à n'en plus finir, des rires à s'en briser les cordes vocales. Et plus bas, dans l'espace vide où mon coeur prenait place autrefois, de la tristesse, des cris de douleurs, de peurs, de la peine. C'est donc celà, cet immense vide qui me constitu. J'ai hors de moi l'amour, l'amitier, la haine, la solidarité, la passion, la folie, l'envie... Et encore en face de moi, ce personnage troublant mes sentiments. L'envie c'est mit à prendre vie. Envie d'ailleurs, envie de lui. Nan, c'est inconnu ça... Ce n'est pas habituel. De la douceur, de la sensualité, des caresses, une touche de folie pour un soupson d'envie. Quelques prétextes bidons, faites place a mes mémoires. Son regard suis chacun de mes mouvements, ses mains suivent chaques courbes de mon corps. Et les miennes, elle s'amusent à découvrir son corps avide. Je tremble alors sous ses frissons. Peau de pêche, lèvres rosées, délicat baisé. Je suis dans un rêve. Une larme c'est mise à couler, un sentiment est né.